L’ancienne gloire du football camerounais s’indigne des sorties des uns et des autres, sur la matérialisation de la promesse de 1990, à ces héros qui ont porté haut le drapeau du Cameroun lors de cette compétition.
Le Chef de l’Etat, Paul Biya, a récemment décidé de l’octroi de 22 logements aux 22 joueurs qui ont porté haut le drapeau du Cameroun, en atteignant les quarts de finale de la Coupe du Monde 1990. C’était la toute première expérience d’un pays africain. Ce qui forçait l’admiration. En guise de remerciements, le chef de l’Etat avait promis des logements à ces héros.
Cette matérialisation de la «dette» du premier sportif camerounais, est appréciée par l’ancien gardien de but des lions indomptables, Joseph Antoine Bell, dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, paru le 10 août 2020.
Pour lui, «le geste dans l’absolu est magnifique dans la mesure où c’est une prime exceptionnelle qui n’était prévue nulle part. Et donc, tout ce qui est exceptionnellement positif doit être exceptionnellement reçu. Cela fait énormément plaisir», lit-on.
Mais, l’ancien gardien de but de Marseille tient à éclairer sur l’idée de la création du Collectif des anciens lions indomptables: «c’est dommage que l’esprit du geste du chef de l’Etat soit quelque peu embrumé par les comportements et les limites intellectuelles des interprétations des uns et des autres. En créant le Collectif des anciens Lions indomptables de football, nous n’avions pas l’objectif d’une quelconque revendication. Il y avait le plaisir de se retrouver et de poser les bases du fonctionnement de notre association. L’opportunité du 30e anniversaire de notre parcours en 1990 est arrivée, nous avons rédigé un courrier au chef de l’Etat. J’ai été enchanté par sa jolie réponse avec de jolies formules. Le courrier du président de la République est magnifique. Il a notamment utilisé l’expression ‘’reconnaissance éternelle’’», note le reporter
cameroon-info.net