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Cameroun/ Ouest : Incinération des déchets hospitaliers. L’Hôpital régional de Bafoussam pollue et étouffe les populations riveraines

Approché par Le Medium, le Pr George Enow Orock, le directeur de cette formation sanitaire est resté silencieux.
Au Cameroun, les dispositions législatives et règlementaires existent, mais leur mise en application est insuffisante. Dans certaines régions du Cameroun, les déchets hospitaliers solides simplement sont déversés dans des fosses à brûlage ou même rejetés dans l’environnement sans aucun traitement. A Bafoussam, chaque jour, en plein air, s’échappent des fumées qui sortent d’une cheminée située à l’intérieur de l’hôpital régional de Bafoussam et se diffusent dans l’atmosphère à proximité du cimetière municipal dédié principalement aux chrétiens de l’église catholique romaine et dans l’enceinte de l’hôpital régional surtout au niveau du pavillon occupe par des malades de tuberculose. Les alentours du cimetière et de la morgue située au quartier Tyo sont des espaces occupés par de nombreux habitants, surtout une population vieillissante et exposée au COVID 19. La couleur noire de cette fumée laisse présagée son caractère toxique. Ce qui inquiète les populations riveraines. Elles estiment être victimes de nombreuses maladies difficilement curables à cause des effets nocifs de cette source de pollution atmosphérique. Certains habitants du coin vont jusqu’ à penser que de nombreux vieillards du quartier sont décédés à cause de cette fumée, qu’ils ont humé pendant des années. Ils sont autant courroucés que les mesures édictées pour éviter la propagation du COVID 19 ne sont pas respectées. Il est constant que les impacts des déchets sur les populations riveraines /personnes exposées sont légions, selon les experts en Santé publique. Pour ceux-ci, les problèmes posés par une mauvaise gestion des déchets médicaux générés par la réponse à la COVID 19 revêtent une grande acuité. Les principales personnes exposées dans le processus de gestion des déchets biomédicaux sont : – les patients et les professionnels de la santé (personnel médical et paramédical) se trouvant dans les établissements de soins ; – les aides-soignants, les servants, les agents d’entretien, les préposés à l’incinération, etc. ; – en dehors du périmètre hospitalier, les agents des sociétés privées ou des Organisations de la société civile chargés de la collecte, du transport et de la mise en décharge des ordures ménagères mélangées aux déchets biomédicaux ; – les récupérateurs informels qui pratiquent de façon permanente ou occasionnelle la fouille des ordures, notamment les femmes et les enfants – les populations qui utilisent des objets hospitaliers récupérés pour des usages domestiques. Approché par Le Medium qui voulait savoir si le traitement des déchets sanitaires émis par l’hôpital régional de Bafoussam se déroule conforme aux normes en vigueur au Cameroun, le Pr George Enow Orock, le directeur de cette formation sanitaire est resté silencieux. En fait, il n’a pas trouvé opportun de répondre à la lettre de demande d’informations transmise à son secrétariat en date du 03 septembre 2024 par nos soins. En date du 19 septembre dernier, aux environs de 10 heures, nous nous sommes, une fois de plus, rendus à son secrétariat, pour solliciter des éléments d’informations relatives aux fumées émises par cette cheminée. Malheureusement, la secrétaire en poste nous a indiqué qu’il n’est pas disposé à nous fournir les renseignements sollicités. Alors qu’il est constant que les différentes activités produites dans les centres de dépistage, prise en charge et vaccination contre la COVID 19 peuvent avoir des impacts sur le biotope et la biocénose environnante. Dans les milieux comme celui de l’hôpital régional de Bafoussam, les risques peuvent être élevés, moyen ou négligeables en fonction de la prépondérance de l’activité ainsi que des capacités des responsables médicaux de contrôler. En matière de gestion des déchets médicaux et biomédicaux, certains facteurs peuvent accroitre le risque notamment la manipulation des déchets, leur mauvais conditionnement et/ou leur accessibilité aux personnes extérieures à la gestion.
Impacts des déchets sur le milieu environnant
Pour les environnementalistes, les déchets biomédicaux constituent un réservoir de micro-organismes potentiellement dangereux susceptibles d’infecter les malades hospitalisés, les agents de santé et le grand public. Les autres risques infectieux potentiels sont notamment : – la propagation à l’extérieur de micro-organismes parfois résistants présents dans les formations sanitaires ; – l’élimination inappropriée des déchets biomédicaux peut avoir un impact négatif sur la qualité de l’eau car différents polluants peuvent s’échapper des décharges de déchets dans les eaux souterraines ; – une mauvaise élimination des déchets biomédicaux peut modifier la qualité du sol à proximité des décharges. Différents polluants peuvent se mélanger au sol et modifier la chimie et la biologie de l’écosystème du sol. En somme, la gestion des déchets biomédicaux, notamment, la manipulation inappropriée des matériels provenant des sites de dépistage, prise en charge et vaccination contre la COVID 19 fait peser de graves menaces sur la santé de plusieurs catégories d’acteurs. Les masques usagés et mal conditionnés puis brulés peuvent aussi être toxiques.
Analyse des systèmes d’élimination/traitement des déchets biomédicaux
On note plusieurs filières de gestion des déchets biomédicaux en fonction du type de déchet et de la technologie disponible notamment le système d’Autoclave et de Micro-onde. Ces méthodes sont généralement utilisées dans les laboratoires d’analyses médicales où on trouve des milieux de cultures et des déchets très infectieux et où une réutilisation du matériel est envisagée comme les éprouvettes par exemple. Elles permettent une stérilisation totale, mais nécessitent de gros investissements et un personnel hautement qualifié. L’incinération des déchets spéciaux est un traitement thermique qui a pour objectif la destruction de la partie organique d’un déchet par oxydation à haute température. La présence dans les déchets, issus des soins médicaux d’éléments tels que le chlore. Pour limiter les risques, ils sont parfois traités avec de l’hypo chlorure de sodium (eau de javel) dans un but de désinfection. Les déchets liquides, quant à eux, sont souvent évacués dans des rigoles ou déversés dans des fosses d’enfouissement. Dans la ville de Yaoundé, les établissements de soins produisent des déchets en grande quantité et de nature très diverse. Ces déchets à risques représentent 23,21% des déchets municipaux. Ils sont classés en plusieurs catégories dont les déchets à risque infectieux chimiques toxiques ou radioactifs, pointus ou tranchants, anatomiques et pharmaceutiques. La gestion des déchets hospitaliers devient une préoccupation majeure aussi bien pour les populations, les collectivités locales que le gouvernement.                                             Stéphane Mba

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