L’opposant soutient que ce crime rappelle la nécessité d’un règlement inclusif et définitif de la crise dans les régions anglophones du Cameroun.
L’indignation est généralisée après l’assassinat effroyable de la jeune Confort Tumassang, le 11 août 2020 à Muyuka (Sud-Ouest). Dans un communiqué publié tard dans la nuit du 13 août 2020, l’opposant Maurice Kamto parle d’un «choc qui remue notre humanité profonde», un «comble de l’horreur qui rappelle douloureusement celui de Florence Ayafor».
Au nom de son parti, le MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), l’ancien ministre «condamne avec la plus grande énergie cet assassinat effroyable et intolérable, commis par des individus non encore identifiés».
Pour lui, «quels que soient les auteurs de ce crime effroyable, le régime en place emporte une lourde responsabilité à l’égard de cette horreur, en raison de son opposition persistante à un règlement inclusif et définitif de la crise qui meurtrie les deux régions anglophones du pays depuis bientôt quatre ans».
Suite à cette nouvelle tragédie, il rappelle «l’impératif d’un règlement urgent de la guerre civile qui ravage les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest».
COMMUNIQUE DE MAURICE KAMTO SUITE A L’ASSASSINAT D’UNE JEUNE FEMME A MUYUKA
L’odieux assassinat d’une jeune femme, filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, le 11 août 2020, est un choc qui remue notre humanité profonde. C’est un comble de l’horreur qui rappelle douloureusement celui de Florence AYAFOR.
Après vérification de la survenance effective de cet évènement désastreux, au nom du MRC et de toute la Résistance nationale pacifique, je condamne avec la plus grande énergie cet assassinat effroyable et intolérable, commis par des individus non encore identifiés.
Je présente à la famille de la défunte, si durement éprouvée, nos condoléances sincères et profondément attristées.
Quels que soient les auteurs de ce crime effroyable, le régime en place emporte une lourde responsabilité à l’égard de cette horreur, en raison de son opposition persistante à un règlement inclusif et définitif de la crise qui meurtrie les deux régions anglophones du pays depuis bientôt quatre ans.
Ce nouvel assassinat vient rappeler dans la douleur, à la conscience nationale, que la tragédie du NOSO est loin d’être derrière nous. Je formule, une fois de plus, le vœu que la responsabilité citoyenne, l’attachement aux valeurs humaines, et le sens élevé du devoir au service de la Patrie amènent toutes les forces politiques et sociales de notre pays à se fédérer autour de l’impératif d’un règlement urgent de la guerre civile qui ravage les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
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